"Cette région pourrait devenir un hub économique de premier plan entre le nord du Maroc, l’Europe et le reste du continent Africain", a-t-il indiqué lors d’un webinaire international, organisé par le centre de réflexion britannique "Chatham House" (Programme Moyen-Orient et Afrique du Nord) en collaboration avec la CSMD, sous le thème "Le NMD du Maroc: Ambitions pour 2035".
Répondant à une question sur la place accordée par le NMD aux provinces du Sud, M. Benmoussa a précisé que le Royaume a investi massivement dans son Sahara, mettant en évidence le développement substantiel et tous azimuts qu’a connu cette partie du territoire national depuis 1975.
"Aujourd’hui, cette région jouit de la sécurité, est dotée d’infrastructures et connaît un véritable processus politique avec des élections qui se tiennent régulièrement", a-t-il dit, tout en plaidant pour davantage d’investissements privés dans ces provinces.
Et M. Benmoussa de souligner que la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur son Sahara va favoriser l'attraction des investissements privés et améliorer l’investissement dans les infrastructures, ajoutant que de plus en plus d’investisseurs européens souhaitent investir dans les provinces du Sud.
"Plusieurs compagnies y sont déjà installées et nous invitons les autres entreprises intéressées à visiter les provinces du Sud et à s’enquérir des opportunités offertes à la faveur du développement que connaît cette région", a indiqué le président de la CSMD, qui a mentionné plusieurs projets, dont le port de Dakhla Atlantique, un méga projet structurant qui tend à confirmer l’ancrage africain du Royaume, ou encore ceux dédiés aux énergies renouvelables et à la désalinisation de l’eau.
Outre M. Benmoussa, le webinaire a connu la participation de membres de la CSMD, dont Michael Zaoui et Leila Benali, ainsi que du fondateur et président de l’Institut marocain d’analyse des politiques (Moroccan Institute for Policy Analysis), Mohamed Masbah.
La rencontre virtuelle, organisée à l’adresse d’experts internationaux, a été consacrée à la trajectoire du développement au Maroc et aux principales conclusions du rapport général élaboré par la CSMD.
Elle a également donné lieu à une réflexion autour de la centralité du capital humain dans la dynamique de développement, du rôle des partenaires régionaux et internationaux dans le décollage économique du Royaume et des leviers du changement pour favoriser la nouvelle vision du développement voulue par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.