"Nous ne sommes pas face à une esquisse qui réduit le projet de développement aux seules dimensions sociales ou économiques, mais il s'agit plutôt d'un système intégré lié à un projet sociétal conduit par Sa Majesté le Roi Mohammed VI", a précisé M. Jmahri, dans une déclaration au site d'information "Anwarpress.com".
Le nouveau modèle de développement, dont le rapport général vient d'être remis à Sa Majesté le Roi, représente une "nouvelle étape" dans l'histoire du Maroc à même de contribuer à la résorption des grandes problématiques sociétales, a-t-il dit, notant que l'heure est à l'édification d'un projet de société solide.
Il a en outre relevé que les défis posés au Royaume ont été pointés du doigt dès l'annonce de la création de la Commission spéciale sur le Modèle de développement (CSMD).
M. Jmahri a jeté la lumière sur les enjeux de la justice spatiale qui implique "la redéfinition de l'État et de ses attributions, la répartition des richesses entre les régions et les moyens de leur contribution à la recherche de solutions, la réalisation du développement ainsi que la réponse à "l’épuisement du territoire", soulignant que le rapport général de la CSMD recommande de libérer les énergies, aujourd'hui inactives, dans de multiples domaines, de restaurer la confiance et de surmonter les défauts.
Les perceptions autour de ce chantier s'articulaient dès le départ sur "les moyens d'élaborer un modèle répondant à toutes les aspirations et besoins des Marocains sur les plans sanitaire et social", a-t-il estimé.
S'agissant de la pandémie du coronavirus (Covid-19), M. Jmahri a affirmé que le Maroc a réussi la gestion de cette crise sanitaire, malgré la fragilité de son modèle actuel, grâce à la mobilisation, la solidarité et la volonté Royale, et à travers la redéfinition du rôle de l'État.
Il existe un cadre référentiel auquel se réfère la Nation, à savoir le Pacte national pour le développement qui peut être considéré comme un contrat social dans son aspect de développement, avec ses enjeux socio-économiques et de préservation, par le Maroc, de son leadership régional, a-t-il conclu.