contrevérités fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume, telles sont les lignes directrices de la diplomatie marocaine en Amérique centrale avec comme fer de lance une coopération sud-sud gagnant-gagnant.
"La coopération Sud-Sud initiée par Mon pays se veut intégrée et multidimensionnelle", avait affirmé SM le Roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants au Forum Crans Montana.
La coopération Sud-Sud prônée par le Maroc dépasse le cadre du continent africain pour s'étendre à tous les pays du Sud, en particulier les pays d'Amérique centrale, où le Royaume a réussi une percée diplomatique majeure en faveur de la question de l'intégrité territoriale.
Sous l'impulsion de SM le Roi, une politique étrangère efficace et volontariste a permis de gagner de nouvelles adhésions à la cause nationale et le soutien de la communauté internationale à l'approche pragmatique et constructive défendue par le Maroc, a relevé, dans une déclaration à la MAP, le président du think-tank mexicain "NejMaroc", Mohamed Badine El Yattioui.
Pour le président du Centre de recherche sur la globalisation, en Amérique Latine et dans les Caraïbes, notamment, la diplomatie marocaine commence à engranger les bons résultats de sa démarche offensive.
Cette réalité impose une politique de rapprochement intelligente avec les pays qui composent cette entité géographique en perpétuelle mutation, a-t-il dit.
Contexte oblige, une nouvelle ère a été amorcée dans les relations du Royaume avec des pays comme la République dominicaine, le Salvador, le Costa Rica, le Guatemala et Cuba, dans le cadre d'une reconfiguration de la donne géostratégique dans la région.
Aussi, la visite de travail effectuée, l'année dernière, dans la région par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Étranger, Nasser Bourita, a constitué un moment fort qui traduit la détermination du Maroc à hisser au plus haut niveau la coopération sud-sud.
Cette tournée dans diverses capitales a été couronnée par la décision du gouvernement salvadorien de retirer sa reconnaissance de la pseudo RASD et de rompre toute relation avec le polisario, dans un soutien plein et entier à la marocanité du Sahara.
L'échec de la thèse séparatiste dans la région est désormais on ne peut plus patent. Depuis l'an 2000, pas moins de 17 pays de la région ont retiré leur reconnaissance à l’entité chimérique.
Pour la professeur des relations internationales à l'Université des Amériques de Puebla (UDLAP), Claudia Barona Castaneda, les pays d'Amérique centrale et des Caraïbes ont intérêt à tisser et renforcer leurs relations de coopération avec le Maroc, en tant que point d'accès permettant d'ériger des ponts de coopération avec les autres pays d'Afrique et du monde arabe.
L'universitaire mexicaine a fait observer que la rhétorique du polisario en Amérique Latine est faite d’un discours idéologique caduc qui relève de la guerre froide et ne prend pas en compte les réalités internationales contemporaines et les évolutions du monde actuel.
C'est dans l'optique de conférer un souffle encore plus fort à une coopération Sud-Sud mutuellement avantageuse que s'inscrit aussi la nomination récemment de nouveaux profils comme ambassadeurs de SM Roi dans certains pays de la région, provenant de la diplomatie de carrière et du monde économique et des affaires.
Durant ces dernières années, un échange de visites et de rencontres de haut niveau a eu lieu entre les responsables marocains et leurs homologues d'Amérique centrale, tant au niveau des gouvernements que celui des institutions législatives qui contribuent notamment au rapprochement des points de vue et à l'amélioration de la coordination et de la concertation au service des intérêts communs.
Cette période a été aussi marquée par l'échange de visites parlementaires avec les pays de la région dans l'objectif de renforcer les liens de coopération autant dans le domaine législatif que sur le plan économique et politique, et consolider le rapprochement entre les peuples des deux régions.
L'avenir des relations entre le Maroc et les pays d'Amérique centrale s'annonce prometteur pour une coopération sud-sud mutuellement bénéfique pour deux régions, qui font face à des défis communs, mais qui sont toutes les deux animées d’une volonté de hisser leurs liens de coopération à des niveaux supérieurs.
Pour accompagner cette dynamique diplomatique, une plus grande coopération culturelle, universitaire et économique est nécessaire, pour une meilleure connaissance de ce sous-ensemble, a fait observer M. El Yattioui.