Illustration de l'interaction du Royaume avec les mécanismes onusiens y afférentes, ces avancées importantes acquises au prix d'efforts inlassables consentis par le Maroc pour assurer l'ancrage de la culture des droits de l'homme dans leur globalité, qu'il s'agisse des droits civils, politiques, économiques et sociaux, sont de la sorte devenus une dynamique bien enracinée dans les textes comme dans la pratique, traduite notamment par la ratification des instruments internationaux de protection des droits humains et l'adoption de législations nationales appropriées, des réalisations qui n'ont pas manqué de trouver un écho hautement favorable dans les rapports d’organismes, tant gouvernementaux que non gouvernementaux, ainsi qu'auprès des experts et observateurs internationaux.
En confirmation de cette reconnaissance internationale de la dynamique des droits de l'homme dans le Royaume, le Maroc a été classé, il y a quelques mois, dans le top 5 des pays distingués par le Comité des droits de l'homme des Nations unies concernant la mise en œuvre de certaines recommandations prioritaires au titre de l'année 2019.
En effet, le Maroc figure parmi un groupe restreint de cinq Etats qui «ont reçu la meilleure note lors de l'examen de suivi par le Comité de leur action concernant les recommandations prioritaires», selon un communiqué publié sur le site du Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme.
En consécration de cet engagement pour renforcer les droits de l'homme et en développer la culture, et dans le cadre du renforcement de son interaction avec les mécanismes onusiens y afférents, le Royaume a présenté le rapport à mi-parcours relatif au suivi de la mise en œuvre des recommandations issues du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel au Conseil des droits de l'Homme à Genève.
Le Royaume s'est volontairement engagé à présenter ce rapport devant le Conseil des droits de l'Homme à l'issue de l'approbation du rapport du Groupe de travail de l’EPU en septembre 2017. Aujourd’hui, le Maroc réitère son engagement pour la deuxième fois après avoir présenté un premier rapport à mi-parcours en 2014.
Ledit rapport présente la situation de mise en œuvre des recommandations acceptées aussi bien totalement que partiellement, tout en abordant les principales initiatives prises sur les plans législatif et institutionnel et au niveau des programmes et politiques publiques en matière des droits de l'Homme.
Il convient de noter qu’au titre du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel, le Royaume avait reçu 244 recommandations. 191 recommandations ont été acceptées, dont 23 considérées comme mises en œuvre totalement par le Royaume et 168 en cours de mise en œuvre. Le Maroc a pris note de 44 recommandations, dont 18 ont été partiellement rejetées, et 26 totalement rejetées. Par ailleurs, le Maroc a jugé irrecevables 9 recommandations puisqu’elles ne relèvent pas du mandat du Conseil des droits de l’Homme.
De même, le Royaume veille à présenter ses rapports aux organes de traités. L’année dernière, il a présenté le rapport national unique sur la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, ainsi que le rapport national unique sur la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses engagements internationaux, le Royaume a continué de renforcer son arsenal juridique et de l’harmoniser avec ces engagements à travers la réforme du système pénal avec l’adoption d’une loi sur la médecine légale et l’élaboration d’un projet de code pénal. Le Maroc est également déterminé à achever la préparation d’un nouveau code de procédure pénale plus conforme aux normes relatives au procès équitable.
Le Royaume qui a renforcé aussi son cadre institutionnel relatif aux droits de l’Homme, en particulier à travers la réorganisation du Conseil national des droits de l’Homme et le renforcement de ses compétences, poursuit aussi avec détermination la mise en œuvre de la Charte nationale de la réforme du système judiciaire, en particulier la promotion de la culture des droits de l’Homme à travers des programmes de sensibilisation et de formation continue des juges, avocats et assistants judiciaires. Le Maroc continue, en outre, de mettre en place des mécanismes de démocratie participative, conformément aux dispositions de la Constitution.
Cette action inlassable témoigne d'un engagement constant à promouvoir les droits de l'homme dans toutes leurs dimensions, aussi bien civiles, politiques, économiques et sociales, une démarche qui sera davantage confortée dans le cadre du nouveau modèle de développement, en phase d'élaboration, pour réaliser le développement intégral du Royaume et assurer davantage de progrès social des citoyens.