Ces succès diplomatiques importants se sont manifestés notamment au niveau du Conseil de sécurité et de la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, ainsi qu’au C24 avec la participation pour la deuxième année consécutive des élus des provinces du Sud au séminaire régional de cet organe tenu à Grenade en mai dernier, et à la session principale de ce Comité durant le mois de juin à New York.
Ainsi, en adoptant, en octobre dernier, de la résolution 2494 sur le Sahara marocain, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé la pertinence de la position marocaine et conforté la dynamique positive et le soutien de plus en plus fort aux fondamentaux de cette position.
Par cette résolution, l’instance exécutive des Nations-Unies, et à travers elle toute la communauté internationale, consacre le processus des tables rondes comme seul cadre pour parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, à travers la participation pleine et responsable de l’ensemble des parties prenantes, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.
L’Assemblée générale de l’ONU, a adopté, la semaine dernière, une résolution approuvée par la 4è Commission en octobre dernier, réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies pour le règlement du différend régional sur le Sahara marocain.
La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique à ce différend régional. Elle appuie ainsi le processus politique basé sur les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution "politique juste, durable et mutuellement acceptable" à la question du Sahara marocain.A l’occasion des travaux de cette Commission, la communauté internationale a réitéré haut et fort, une nouvelle fois, son soutien appuyé et multiforme à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie dans les Provinces du Sud comme solution durable et de compromis.
Les délibérations de la Commission avaient été l’occasion pour les différents intervenants, qu’ils soient pétitionnaires, représentants des Etats membres ou encore de groupements régionaux, d’exprimer leur soutien fort et unanime à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et à sa souveraineté pleine et entière sur son Sahara.
A cet égard, les intervenants ont mis un accent particulier sur l’essor, le progrès et le développement tout azimut que connaissent les Provinces du Sud, à la faveur des investissements colossaux du Maroc dans la région, comme l’atteste le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Royaume en 2015 avec un budget de huit milliards de dollars.
De même, le caractère démocratique des élections dans les Provinces du sud a été mis en relief, aussi bien par les différents pétitionnaires que les ambassadeurs et représentants des Etats membres, au même titre que la légitimité des élus de ces Provinces, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara.
Au niveau du Comité des 24 des Nations-Unies (C24), l’initiative marocaine d’autonomie pour la région du Sahara a rencontré, de nouveau cette année, un appui retentissant lors de la session du Comité tenue du 17 au 28 juin à New York, durant laquelle une vingtaine de pays représentant plusieurs régions du monde ont exprimé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à son l’initiative d’autonomie comme base de règlement définitif à ce différend régional.
Prenant la parole à cette occasion, les différents représentants des pays d’Afrique, du monde arabe, des Caraïbes et du Pacifique ont insisté sur la nécessité de s’inspirer des recommandations du Conseil de sécurité contenues notamment dans la résolution 2468 qui demande à toutes les parties, particulièrement l’Algérie, de s’impliquer de bonne foi dans le processus politique, sous l’égide du Secrétaire général des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, afin de parvenir à "une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis".
Les résolutions adoptées depuis 2007, ont-ils souligné, ont toutes mis en exergue la prééminence du plan marocain d’autonomie au Sahara, en affirmant que ce plan a le mérite de transcender les positions traditionnelles et répond aux normes internationales en matière de délégation d’autorité aux populations locales.
Les différents intervenants ont ainsi salué le plan marocain d’autonomie comme une démarche "constructive", "viable" et "nécessaire" à la résolution de la question du Sahara.
Il s’agit aussi d’une "voie pragmatique, réaliste et idéale" dans le sens d’une solution définitive à ce conflit qui n’a que trop duré, ont-ils insisté.