Pays connu et reconnu pour son interaction constructive, positive et continue avec les mécanismes onusiens, les organes de traités et les instances internationales et régionales de promotion et de protection des droits de l’Homme, ainsi que pour son ouverture sur les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme (CDH), le Maroc s’est attelé à apporter sa contribution, comme à l’accoutumée, aux travaux des différentes sessions tout au long de l’année du CDH, en participant activement aux débats sur les thématiques d’intérêt pour le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme à Genève, ainsi que sur les questions centrales liées à des contextes particuliers.
Dans ce sens, le Maroc a co-parrainé une résolution du CDH reconnaissant « pour la première fois, que disposer d’un environnement propre, sain et durable est un droit humain ».
Dans cette résolution 48/13, le Conseil a appelé les États du monde entier à travailler ensemble, et avec d’autres partenaires, pour mettre en œuvre ce droit nouvellement reconnu.
Le texte, proposé par le Maroc, les Maldives, la Slovénie, la Suisse, et Costa Rica, a été adopté à une très large majorité des voix, après plusieurs mois d’intenses consultations avec la contribution distinguée du Royaume.
Le Maroc a décidé cette année de se porter candidat au Conseil des droits de l'homme pour la période 2023- 2025, avec le soutien de l'Union africaine, de la Ligue des États arabes, et de plusieurs autres groupements régionaux.
Les différentes sessions du CDH ont été ainsi l’occasion pour la délégation marocaine de mettre en œuvre les réalisations accomplies par le Royaume sur la voie de la consolidation des acquis institutionnels et normatifs en matière des droits de l’homme, conformément aux Hautes orientations royales, telles qu’inscrites dans la Constitution du Royaume.
Dans cette perspective, l’accent a été mis sur les chantiers engagés au Maroc dans le cadre du renforcement des droits de l’homme, dont le projet de la couverture sociale, qui est concrétisé à travers des lois et stratégies nationales avancées et multiformes notamment l’accès généralisé au système de santé, la protection sociale et la couverture médicale pour toutes les catégories de marocains et des étrangers résidant au Maroc.
Terre de dialogue, d'ouverture et du vivre-ensemble, le Maroc a fait sienne en effet la défense des valeurs universelles et des libertés fondamentales en tant que principaux attributs pour l'édification de tout État moderne, un engagement illustré par d'innombrables acquis connus et reconnus à l'échelle internationale, à la faveur de choix et d'un processus irréversible de réformes conduites sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, pour la consécration des droits de l’homme dans toutes leurs dimensions.
La publication, tout récemment, du rapport de la Commission spéciale sur le Modèle de développement, a marqué un nouveau tournant dans la construction d’une société émancipée, partenaire d’un État fort à travers un modèle basé sur la solidarité, l’égalité des chances entre hommes et femmes, la justice sociale, les libertés et la durabilité.
Dans le cadre de ses efforts pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, le Maroc, en s'appuyant sur ses propres capacités, a adopté une approche qui se distingue par sa proactivité, sa complémentarité et sa globalité, tout en veillant à assurer un juste équilibre entre les mesures de précaution prises, les défis du contexte économique et social et les engagements internationaux dans le domaine des droits de l'homme.
S’agissant de la stratégie nationale d’immigration et d’asile, elle est basée sur des valeurs de solidarité, d’accueil et de respect de ces catégories, en faveur d’une intégration complète dans la société marocaine.
Dans le cadre de son attachement aux valeurs de la solidarité internationale, et en harmonie avec sa vision de l'Afrique, le Maroc, à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI, n'a ménagé aucun effort pour fournir soutien et assistance à plusieurs pays africains frères et amis pour faire face à la pandémie.
Autant de réalisations qui n’ont pas manqué de trouver un écho hautement favorable dans les rapports d’organismes, tant gouvernementaux que non gouvernementaux, ainsi qu’auprès des experts et observateurs internationaux.
Cette reconnaissance internationale de la dynamique des droits de l’homme dans le Royaume a été une nouvelle fois confirmée en 2021 avec l'élection du Maroc en tant que membre d'importants organes internationaux et régionaux actifs dans le domaine des droits de l'homme.
Dans ce sens, le candidat du Royaume, Abderrazak Rouwane, a été élu à l’un des cinq sièges vacants du Comité des Nations Unies Contre la Torture (CAT), pour la période 2022-2025. Ce vote a eu lieu durant les travaux de la 18ème Réunion des États Parties à la Convention contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants tenues à Genève.
Le succès de la candidature marocaine témoigne de la confiance et de la crédibilité dont jouit le Royaume au sein de la communauté internationale et de l’importance de son rôle dans la protection, le respect et la promotion des Droits de l’Homme, avait souligné le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger. Il s’agit de la 7ème élection du Royaume du Maroc aux Organes des Nations Unies des Droits de l’Homme au cours des deux dernières années. Le Maroc est ainsi présent dans sept organes de traités des Droits de l’Homme de l’ONU.