Qui est Aziz Akhannouch, président du RNI, que SM le Roi a chargé de former le nouveau gouvernement ? (https://bit.ly/3kiPX9G)
Dans une déclaration à la presse après l’audience royale, M. Akhannouch a affirmé que des consultations seront engagées avec les partis pour la formation d’une majorité cohérente, homogène et porteuse de programmes convergents (https://bit.ly/3CoWvJY).
Dans le même cadre, le membre du bureau politique du RNI Rachid Talbi Alami a précisé que ces consultations vont concerner tous les partis qui ont obtenu des sièges au Parlement pour la formation d’une coalition en vue de constituer la prochaine équipe gouvernementale (https://bit.ly/2YYAzqG)
Akhannouch a entamé ces négociations par une rencontre avec le SG du PAM, arrivé deuxième lors des législatives avec 86 sièges (https://bit.ly/3ClD04).
Le PAM devrait faire son entrée au gouvernement. Le parti a indiqué, à l’issue de la réunion de son Conseil National, qu’il accepte la proposition du Chef de gouvernement désigné, Aziz Akhannouch. Il a mandaté son secrétaire général Abdellatif Ouahbi, de poursuivre les consultations sur la formation du prochain exécutif et l’a invité « à y faire personnellement partie»
Par la suite c’est au tour de Nizar Baraka, SG du parti de l’istiqlal de rencontrer M. Akhannouch. A l’issue de cette rencontre, M. Baraka a indiqué que l’offre présentée le président du RNI sera examinée par les organes décisionnels du parti de l’Istiqlal (https://bit.ly/3nJCwls).
Réuni samedi, le Conseil National de l’Istiqlal dit oui à la participation au prochain gouvernement. Le Conseil national du parti a accordé les pleins pouvoirs au Secrétaire Général Nizar Baraka pour gérer les négociations relatives à la formation de la majorité.
Des rencontres similaires ont été tenues avec le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, Driss Lachgar (https://bit.ly/3tR5QqQ) et le Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire, M’hand Lanser (https://bit.ly/3kfbRKV), le secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Sajid (https://bit.ly/3hLaJwS), et le secrétaire général du parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah (https://bit.ly/3lx5XEx)
M. Akhannouch a aussi tenu des tractations avec le secrétaire général du Mouvement Démocratique et Social, Abdessamad Archane, le secrétaire général du Front des Forces Démocratiques, Mustapha Benali, et le coordinateur de l’Alliance de la fédération de gauche, M. Abdeslam Laâziz.
Après ces rencontres, M. Akhannouch boucle le premier round des négociations de coalition, lesquels pourparlers ont montré des divergences et des convergences sur le plan de la participation ou pas des partis au prochain gouvernement (https://bit.ly/2XoQttJ).
A l’issue de ce premier round des consultations, les contours de la future architecture gouvernementale deviennent de plus en plus clairs.
Une majorité gouvernementale tripartite
Le 22 septembre, le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch a tenu une conférence de presse à Rabat. L’occasion de dévoiler la composition de la majorité gouvernementale, formée du RNI, du PAM et du PI (https://bit.ly/3m5NZJF )
Pour sa part, le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), M. Abdellatif Ouahbi, a mis l'accent, lors de ce point de presse conjoint, sur la nécessité d'un gouvernement homogène capable de répondre aux attentes des citoyens. (https://bit.ly/3nYnGYq )
L’autre allié, Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), a indiqué que la majorité gouvernementale est appelée à élaborer un programme de réforme globale, en tenant compte des engagements des programmes électoraux de ces partis (https://bit.ly/3EJEqIA).
Entre sa nomination le 10 septembre par SM le Roi Mohammed VI en tant que chef de gouvernement et l'annonce, mercredi, de sa majorité gouvernementale composée uniquement de trois partis, M. Akhannouch aura réussi en un temps record à achever une étape importante des consultations pour la formation du nouveau (https://bit.ly/3zEcXEk)
Après des semaines de tractations, c’est une équipe gouvernementale ramassée qui a été annoncée. Une majorité limitée à trois partis à vocation plutôt techno-libérale (https://www.youtube.com/watch?v=UOuQ1zAqIAc).
Dans le nouveau gouvernement, la proportion de femmes ministres a presque doublé en comparaison avec la formation précédente, renforçant ainsi l'orientation du Royaume visant à assurer l'équité et la parité dans les postes de décision (https://bit.ly/3DsAwT0)
Les membres de la nouvelle équipe présentent des parcours denses pour certains chevronnés et prometteurs pour des compétences aguerries ayant montré leurs preuves dans les diverses fonctions qu'ils ont assumées (https://bit.ly/3iTZqmB)
De même, le nouveau gouvernement compte 24 ministres et ministres délégués, dont 18 sont issus des trois partis politiques composant la majorité gouvernementale et six sans appartenance politique (https://bit.ly/3mED3mc)
Le 14 octobre 2021, un communiqué du cabinet royal annonce que SM le Roi Mohammed VI a nommé Khalid Ait Taleb ministre de la Santé et de la Protection sociale, à la place de Nabila Rmili, qui a fait le choix de se consacrer pleinement à son mandat à la tête du Conseil de la ville de Casablanca (https://bit.ly/2YTIGVK)