La promotion de l’efficacité de l’administration régionale passe par la mobilisation des ressources matérielles et humaines nécessaires, ont affirmé, samedi à Agadir, des panélistes dans le cadre des premières Assises nationales de la régionalisation avancée.
‘’Une régionalisation fondée sur une bonne gouvernance est susceptible de garantir une nouvelle répartition équitable, non seulement des attributions, mais aussi des moyens, entre le centre et les régions’’, ont-ils relevé lors d’un atelier, tenu sous le thème ‘’les compétences des régions : un enjeu au cœur du processus de la régionalisation avancée’’.
“Le grand défi auquel le Maroc fait face aujourd’hui, ne concerne pas uniquement la répartition des pouvoirs entre le Centre, les régions et les collectivités locales, mais porte plutôt sur le bon exercice de ces pouvoirs et l’impératif de les mettre au service du citoyen”, ont-ils fait remarquer.
Ils ont mis en garde contre ‘’la résistance au changement, qui pourrait nuire à la mise en place efficace du processus de la régionalisation avancée’’, tout en mettant en avant l’importance pour chaque région de créer ses propres ressources.
A cet égard, des participants ont proposé de lancer un processus expérimental en matière d’exercice des compétences partagées et transférables et définir un cadre réglementaire approprié et unifié pour ce processus.
Placées sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ces premières Assises nationales de la régionalisation avancée, organisées par le ministère de l’Intérieur et l’Association des régions du Maroc, ont connu la participation d’environ 1.400 personnes, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et des institutions publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile.
Une série de sujets ont été passés au crible, deux jours durant, dont le développement régional intégré entre les impératifs de la réduction des disparités territoriales, les enjeux de la compétitivité et l’attraction de l’investissement, la gouvernance financière et les problématiques de financement des régions entre enjeux et perspectives, la déconcentration et la contractualisation, en s’arrêtant notamment sur les piliers d’une bonne gouvernance de l’action publique territoriale.
Au menu de cette grand-messe figuraient aussi des thématiques abordant les compétences des régions comme enjeu au cœur du processus de la régionalisation avancée, à la démocratie participative comme levier pour une mise en œuvre participative de la régionalisation avancée, ou encore l’administration régionale, vers un nouveau modèle de management.